l'Association Recherches Archéologiques Girondines
association loi 1901 à but non lucratif


La basilique Saint-Michel : l'édifice

La Basilique Saint-Michel de Bordeaux, d’un style gothique flamboyant, fut édifiée entre le XIVème  et le XVIème  siècle et présente dans son ensemble une grande unité architecturale. Sa voûte soutenue par 32 piliers s’élève à 23 mètres. Dés le XVème  siècle, l’église fut embellie par un ensemble d’œuvres d’art tant en sculptures qu’en peinture. Elle possède surtout une vitrerie exceptionnelle contemporaine unique en Gironde due aux maîtres verriers parisiens : Gaudin, Couturat, Lardeur et Ingrand sans oublier l’ensemble des vitraux du XVIe siècle, le plus important de Gironde. Elle est classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Son clocher dresse sa flèche à 114 mètres de haut.

 



Le quartier

Tout autour de l'édifice s'anime un quartier d'artisans et de brocanteurs : le Quartier Saint Michel. C'est l’un des quartiers les plus animés de la ville.
Un marché se tient les lundis et samedis matin autour de la flèche. Les magasins et boutiques, très fréquentés, permettent une animation pittoresque.
L’habitat du Triangle formé par l’édifice religieux, marché des Capucins et les quais est en cours de rénovation. La réhabilitation des quais avec la présence du tramway a redynamisé le quartier.



 

Les faits marquants relatifs à la Basilique

En 1466, le Roi de France séjourne à Bordeaux et s’intéresse à la Basilique. Il demande au pape Léon XIII la création d’un collège de chanoines et participe financièrement à la création de l’édifice. L’église est élevée au rang de Basilique mineure. Elle retrouve ainsi une dignité qu'elle avait acquise en 1466, ce qui, avec Saint-Seurin, également basilique, lui donne, la préséance sur toutes les autres églises hormis la cathédrale.
Juin 1940, les vitraux sont endommagés par les bombardements.
Années 1960, la Basilique retrouve une vitrerie contemporaine.
1980, de gros travaux ont été entrepris pour mettre l’édifice hors d’eau.
1982, les momies. Depuis le XIXème siècle, on a beaucoup écrit sur elles (Théophile Gautier, Victor Hugo, etc.). Elles en ont vu des dizaines de générations mais depuis les années 1980, en raison de leur état de délabrement, elles ont intégré le Cimetière de la Chartreuse.
1984, vol des albâtres. Les neuf albâtres du retable de la chapelle Saint-Joseph ont été dérobés dans des conditions assez obscures. Ils ont été localisés plus de dix ans après. Certains ont été restitués et attendent au Musée d’Aquitaine avant de réintégrer leur emplacement d’origine. Il en reste quatre aux U.S.A.
1999, la Basilique retrouve son portail nord restauré.
1999, la tour retrouve le son du carillon de 1865. Les vingt deux cloches, sept en volée et quinze fixées sur le beffroi, offrent à nouveau leur mélodie au quartier, comme à l'époque de l'abbé Meynard qui les avait fait naître.
1999, le retable de la chapelle Saint-Jacques est restauré. Avec ses tableaux, l'Apothéose de saint Jacques et saint Jacques Matamaures, et ses bas reliefs de bois peint et doré, il figure parmi les oeuvres majeures de l'église.
1999, la Basilique est inscrite sur la Liste du Patrimoine Mondial au titre des Chemins de Compostelle
2000, des dégradations ayant été constatées une importante campagne de restauration a vu le jour. Son coût élevé exigera une répartition des travaux sur plusieurs années.



Tous droits réservés © assrag.org 2007-2012
Toute reproduction interdite

logo ebinfo

 

mentions légales - plan du site - contact - bulletin d'adhésion