l'Association Recherches Archéologiques Girondines
association loi 1901 à but non lucratif


La basilique Saint-Michel : les expositions

 

L’Association Recherches Archéologiques Girondines plusieurs expositions dans les chapelles de la Basilique Saint-Michel :

  • 2001, L’histoire de la Basilique et de son quartier
  • 2002, Les corporations et les confréries de métiers
  • 2003, Les vitraux de la Basilique Saint-Michel
  • 2005, Les retables de la Basilique Saint-Michel
  • 2007, Sur les chemins de saint Michel


Exposition 2001

L’Histoire de la Basilique et de son quartier

Vers le IXème siècle Bordeaux vit entre ses murs. Les habitations se limitent à quelques quartiers : Saint-Seurin, Sainte-Croix, Sainte-Eulalie, Saint-Michel, petits îlots de vie au-dessus des marécages et des bois, marqués de la croix d'une église et d'un cimetière. Saint-Michel accueille marins et marchands.
Dès le XIIème siècle, avec le commerce des vins, Bordeaux connaît un essor démographique important. Une église romane se bâtit dont on a seulement retrouvé les traces d'une nef unique et d'un transept.
Au XIVème siècle l'édification du nouvel édifice est engagée.
Au XVème siècle, le quartier Saint-Michel grouille de vie, avec ses marins regroupés, ses marchands, ses artisans.
Au XVIème siècle, avec les artisans des quartiers populaires vivaient les mariniers, les gabariers, les portefaix et les vagabonds, peuple toujours prêt à l'émeute- La basilique Saint-Michel était leur paroisse, le clocher, leur forteresse.
Au XVIIIème siècle le centre de l'activité économique et portuaire se déplace des Salinières vers la Bourse et les Chartrons, amenant un appauvrissement du quartier Saint-Michel.
Au XXème siècle, l'agglomération bordelaise s'est considérablement développée. Le quartier Saint-Michel n'a pas vraiment tiré bénéfice de cet essor. La richesse s'est déportée à l'ouest et au nord. Les vieux hôtels se sont délabrés, le secteur s'est paupérisé, le cours Victor Hugo, dans le prolongement du pont de Pierre, s'est avéré une sorte de muraille de séparation de la ville. Une activité nouvelle, engendrée par l'apport de population d'essence commerciale et artisanale s'est fait jour : petites boutiques ouvertes sans interruption, grand marché vivrier, foire à la brocante, marché aux tissus... La vie trépidante, bruyante parfois, reste la caractéristique majeure d'un quartier particulièrement attractif, mais bizarrement encore trop méconnu des artistes.



Exposition 2002

Saint-Michel, l'église des corporations et des confréries

L'église et sa haute flèche soulignent que le quartier Saint-Michel fut, du Moyen Age à la Restauration , le centre actif de Bordeaux. Les dimensions et l'ornementation de l’édifice témoignent de la richesse passée de cette paroisse.
Pour tous les artisans, marins, commerçants, gens de toute condition du quartier, la basilique était centre de vie. Ils s'y réunissaient pour traiter et s'organiser par métier (les corporations) ou par ferveur religieuse (les confréries). Ils s'y serraient pour entendre la messe dominicale. Ils y venaient chaque année en grande pompe célébrer la fête de leur saint patron, en commençant par un office devant l'autel consacré où brillait le luminaire de la profession, puis en poursuivant par une grande procession dans les rues ou sur les eaux, et en terminant par un banquet. Ils venaient aussi y prier pour le repos de leurs confrères inhumés dans le cimetière voisin ou, pour les plus riches, sous les dalles de l'église.


Exposition 2003

Les vitraux de la Basilique

Dans cet édifice gothique élevé entre le milieu du XIVème et le milieu du XVIème siècles, l'espace libéré pour la lumière joue un rôle prédominant. Par leur palette chromatique les vitraux apportent des tons vifs, constamment renouvelés au gré des heures et des mois. Ils projettent aussi des mosaïques de touches vives sur les éléments répartis à l'intérieur de l'édifice : murs, piliers, retables, chaire, statues, conférant une vie nouvelle aux simples matériaux dont ils sont constitués, la pierre et le bois.
Au-delà de cette image très prégnante des vitraux de Saint-Michel se trouve l'œuvre d'artistes du XVIème, du XIXème et du XXème siècles. Les deux verrières du XVIème, l'une dans la chapelle Notre-Dame de Bonne Nouvelle, l'autre dans le transept nord ainsi que des éléments dans les fenêtres de l'ancien triforium constituent un patrimoine exceptionnel dans la région bordelaise.
Les vitraux du milieu du XIXème siècle qui avaient remplacé les verrières antérieures, très endommagées, ont, eux-mêmes, disparu au cours des bombardements du 21 juin 1940. Deux grands maîtres verriers les avaient conçus.

 

Exposition 2005

Les retables de la Basilique

C’est un sujet qui est peu étudié en Aquitaine, contrairement à d’autres régions comme l’ouest avec des spécialistes ou bien le nord ou Toulouse. Il existe aussi beaucoup d’études sur les retables flamands ou italiens.
Avant d’être une œuvre d’art, le retable est un objet religieux intégré au lieu de culte et indissociable de la liturgie dont il est un élément essentiel.
A l’origine simple panneau fixe ou mobile situé à l’arrière de l’autel où l’on posait les objets nécessaires à la cérémonie il devient progressivement un support pour mettre en scène la vie du Christ, de la Vierge et des Saints et accompagner le sacrifice eucharistique.
Du XIVème au XVIIIème siècle, l’évolution du retable est étroitement liée, à la fois à la liturgie catholique et à celle des arts peints et sculptés dans l’Europe entière et même hors d’Europe.
Notre étude sur les retables de la Basilique Saint-Michel , plus modeste, cherche surtout à mettre en valeur une forme architecturale que si elle a perdu aujourd’hui toute signification liturgique a conservé cependant toute sa richesse artistique malgré un besoin de restauration pour certains retables.
La Basilique possède 13 retables qui s’échelonnent du XVème au XIXème siècle et ont permis aux sculpteurs, maîtres d’œuvre, peintres de s’exprimer.



Exposition 2007

Le pélerinage de saint Michel

La Basilique affirme une dévotion à l'Archange par le nombre d'oeuvres d'art le représentant même si un certain nombre d'entre elles ont disparu. Leurs dates de création s'échelonnent entre le XVI è siècle qui correspond à la fin de la construction du monument et le XX è siècle; e vernissage de l’exposition aura lieu courant septembre 2007... Sculptures sur bois ou pierre, vitraux, décor de ferronnerie, peinture à l'huile sur toile, elles sont présentes à l'intérieur et à l'extérieur de l'édifice... (mémoire de Mme Colette Lestage)


 

La visite de ces cinq expositions permet de faire découvrir un certain patrimoine un peu oublié de nos édifices religieux et permet aux très nombreux visiteurs de mieux comprendre ce monument si important dans notre patrimoine régional.




Parmi les concours dont a bénéficié l'organisation des expositions nous soulignerons particulièrement ceux des services (culturel, technique, financier) de la Mairie de Bordeaux, des Archives départementales et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Aquitaine


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